Aides-toi et ton accompagnateur t’aidera : 5 qualités de l’apprenti !
Après la publication dans l’article sur les qualités d’un accompagnateur (https://motoneiges.ca/actions/page?docId=8410) , nous avons reçu quelques témoignages d’expériences négatives face à certains comportements d’apprentis. Magazinemoto s’est donc penché sur les qualités attendues de l’apprenti…
L’APPRENTI
On en connaît… des gens qui connaissent déjà tout et qui sont contre les obligations d’être accompagné parce que ça ne sert à rien… ils peuvent le penser, le dire, mais tant qu’à être obligé, aussi bien profiter de l’expérience de l’accompagnateur.
Quelles sont les qualités attendues de l’accompagnateur face à l’apprenti ?
La première est de porter un dossard jaune fluo écrit élève au volant… non je blague, voici l’issue de nos réflexions…
Écoute / Ouverture : L’accompagnateur possède une connaissance et de l’expérience à moto, qu’il partage avec l’apprenti. Celui-ci doit être disposé à écouter les commentaires et être ouvert à les mettre en application. En tant qu’apprenti, on peut être contre certaines idées, ou en douter, mais il peut être intéressant d’expérimenter. Ces éléments sont surtout en lien avec le comportement, les distances respectées. L’accompagnateur hésite parfois à commenter pour ne pas vexer, on recommande à l’apprenti peut aller au devant de cette hésitation et demander des commentaires lors d’un arrêt ou avant la fois d’après.
Prudence : À moto, c’est les conséquences qui sont graves, il vaut mieux être prudent. Il n’y a pas que les apprentis qui font des accidents, mais étant donné la nouveauté, le risque est plus présent. Il est donc primordial de prendre le temps d’expérimenter et de ne pas tenter de dépasser les limites en partant. Respecter la signalisation, garder une bonne distance, signaliser ses intentions sont des éléments de bases pour avoir une expérience agréable avec l’accompagnateur. Après tout, l’accompagnateur n’est pas une pilote de course avec qui on fait la compétition.
Honnêteté : Il faut connaître ses limites, ses lacunes et les partager avec l’accompagnateur. Si l’apprenti est inquiet de faire une manœuvre, il doit en discuter avec l’accompagnateur et celui-ci pourra le conseiller et si possible lui faire expérimenter. Tous les apprentis vivent des émotions la première fois qu’ils montent une côté, qu’ils traversent un pont en métal, qu’ils dépassent un transporteur sur l’autoroute… parlez-en à l’accompagnateur.
Préparation : L’apprenti doit s’assurer d’être prêt pour la randonnée qu’il planifie avec l’accompagnateur. Il doit par exemple être habillé pour les circonstances, prêt à toute éventualité, avoir une moto en ordre et ses papiers avec lui. L’accompagnateur n’est pas votre mère… pas tout le temps en fait.
Reconnaissance : Cela fait toujours plaisir : « Merci M. l’accompagnateur de m’avoir permis de rouler aujourd’hui! ». Accompagnateur ce n’est pas une obligation, et si on veut en profiter, aussi bien être reconnaissant.
Dans les deux rôles, il est possible de vivre de mauvaises expériences mais l’important est d’être à l’aise, et à la rigueur ne plus recommencer avec cette personne. Faire de la moto c’est un plaisir, un sentiment de liberté, une bouffée d’air dans notre journée, ça ne doit pas être une corvée ou une situation d’inconfort et de malaise.
Collaboration spéciale : Alex Bédard
Le guide officiel de la SAAQ : Guide de l'accompagnateur de l'apprenti motocycliste
Les images tirées du guide sont tirées du document de la Société de l'Assurance Auto du Québec.