[NDLR : Le collègue Jacques Bélanger nous relate, sur un ton chaleureusement personnel, le chemin qui l'a récemment mené à se porter acquéreur d'un Spyder]
Je ne reviendrais pas en arrière
Voici la raison qui a motivé mon choix de m’orienter vers le Spyder, ce qui m’a aidé à prendre la décision et le feeling que ce jouet me procure après 2000 kms.
Un peu d’histoire mécanique
En 1964, mon père avait patenté des roues à la place du ski unique sur un Ski-Doo Alpine alors qu’il était concessionnaire Ski-Doo. Pour faire marche arrière, il avait patenté un démarreur électrique et modifié l’allumage sur le puissant moteur Rotax de 9 HP qu’il faisait tourner en sens antihoraire. Il ne manquait que de remplacer la chenille par une roue et on aurait eu l’ancêtre du Spyder qui est arrivé sur le marché en 2008. Pour ce qui est du principe de la marche arrière, elle a fait son apparition en 2003 sur les motoneiges. Ces dernières innovations m’ont fait sourire lors de leurs lancements.
Papa tu avais raison!
Ma prise de décision
En raison de mes souvenirs et comme je suis un adepte de la motoneige, j’ai surveillé de près l’évolution du Spyder depuis 2008. J’avais une attirance naturelle pour ce type de « jouet pour adultes consentants ». Avec l’arrivée du modèle Spyder, RT et ST, je savais que je ne pourrais résister encore longtemps. J’ai participé à quelques essais grâce à la Tournée BRP – Spyder des concessionnaires Adrénaline, TY Moteurs et MotoPro. J’ai fait l’essai avec ma conjointe qui trouvait que c’était cher pour le « feeling » qui pour elle ressemblait à la moto qui était beaucoup moins dispendieuse. Pour ma part, je me sentais déjà dans des souliers confortables. Le prix d’achat me refroidissait un peu. Après quelques années, certains ont échangé leur Spyder usagés par des neufs et soudain, ceux-ci sont devenus accessibles pour mon budget. Après avoir eu 6 motos, j’ai décidé de vendre ma dernière et me procurer l’Araignée de BRP (lire Spyder).
J’hésitais entre le modèle RT et le ST. J’ai magasiné et consulté les vendeurs chez TY Moteurs de St-Jean Chrysostome, mais ce sont les précieux conseils provenant de Jacques Turgeon, Alain Labadie et Claude Gaboury pilotes d’essai pour MagazineMoto.com qui ont validé mon choix.
Mon choix – Spyder ST-S 2013
Mon Spyder a des airs de famille avec mon Ski-Doo, GSX 2013, vous ne trouvez pas?
En conclusion
Jusqu’à présent, j’apprécie la stabilité de conduite qui est différente de la moto, mais elle me procure un « feeling » de randonnée tout aussi enivrant. La suspension est bien équilibrée que ce soit seul ou avec ma conjointe qui apprécie sa souplesse. Elle m’a dit « fini de pousser la moto pour faire marche arrière » on a qu’à appuyer sur un bouton et on recule. J’ai 2 000 kms de parcourus et je ne regrette pas mon choix. Je planifie un voyage sur la côte Est des États-Unis cet été. Je vais vous tenir informé de ma première année d’expérience mais vraiment ne manquez pas de vivre l’expérience avec les essais que les concessionnaires vous offrent durant l’été 2015.
Jacques Bélanger, Collaborateur spécial