Essai long terme – BMW R1200RT 2017 – plus de 4000 km plus tard

Essai long terme – BMW R1200RT 2017 – plus de 4000 km plus tard

Pour une troisième année consécutive, BMW Motorrad Canada confie une moto en essai long terme à MagazineMoto.com.

Cette année, c'est une R1200RT 2017 que nous mettrons à l'essai tout au long de la saison. Et encore une fois, c'est avec la complicité de Moto Vanier de Québec que nous pourrons vous faire vivre une saison complète au guidon de la moto.

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LibeRTé

L’essai long terme se poursuit avec la belle Bavaroise. Nous avons parcouru 4000 km au guidon de gReTel. Nous testons la moto depuis quelques mois maintenant. Nous sommes plus en mesure d’apprécier son usage au quotidien. Je connais davantage son comportement routier, sa courbe de puissance, et je profite avec d’avantage d’aisance de ses qualités évidentes et de son plein potentiel.

ConfoRT

Malgré son style fougueux, la position de conduite est très confortable. Le triangle d’équilibre de poids entre la moto, les bras et le haut du corps du pilote est ingénieusement bien pensé: plus relevé qu’une monture sportive et plus inclinée qu’une moto tourisme. Cela permet un dynamisme de conduite hors pair et bien balancé, sans qu’une pression indue ou fatigue ne survienne sur les poignets, les bras, les épaules ou la nuque. Il est facile de faire valser la belle dans les courbes. Cette position procure également une superbe vision. La large selle est effilée à l’avant ce qui permet une bonne position à l’arrêt. Elle possède 2 positions d’ajustement (haute et basse) pour optimiser le confort selon votre gabarit. Les Allemands ont la réputation d’être de bonne stature et la selle reflète cette capacité de bien les accueillir. Même chose pour la selle du passager. Elle est très large et d’assise assez plane. De plus, une distance appréciable sépare le pilote du passager. Je vous le dis, son design sportif est trompeur au niveau de la position de conduite, et c’est bien ainsi. La magie de la selle provient de la densité de la mousse qui la compose. Elle n’est pas trop ferme, ni trop molle. Parfaite pour les longues randonnées. La selle pourrait être davantage sculptée pour mouler les fesses et rehausser un peu le confort. C’est une question de goût qui est subjectif.

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Les repose-pieds sont un peu haut ce qui implique que les jambes sont repliées. Pour la longue route, cela devient un peu irritant à la longue. D’autant plus qu’il est difficile d’ajouter un deuxième jeu de repose-pieds pour changer les points de pression sur les pieds et les jambes. Cependant, on y gagne en inclinaison dans les courbes et en plaisir, comme toute bonne sportive.

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Elle s’incline facilement en courbe

Le positionnement des commandes est un peu différent, entre autres le régulateur de vitesse qui est du côté gauche et non pas du côté de la poignée du contrôle de l’accélérateur. Mais en règle générale, tout est bien pensé. La distance entre mon pouce gauche et des clignotants est un peu longue, ou c’est moi qui a le pouce court, à cause de la présence de la roulette de sélection multidirectionnelle qui se situe entre les 2. Avec le temps, on s’y fait.

La mise en l’équilibre demande un minimum d’effort, mais rien de considérable. La moto est légèrement haute et requiert une impulsion ferme pour la décoller de la béquille latérale.

Son carénage intégral dynamique et l'intérieur des formes sculpturales du réservoir pour y prendre place permettent une excellente protection contre les intempéries. Combiné au parebrise électrique ajustable à la volée, on peut adapter sa bulle de confort et de protection en tout temps. L’efficacité du parebrise est de haut calibre et il protège bien. La bulle créée est tellement efficace qu'on peut rouler sous une petite pluie sans avoir à enfiler l’habit de pluie. Sans aucun sifflement, l’air jouit d’une grande fluidité, peu importe l’inclinaison du parebrise que l’on choisit et peu importe la vitesse (légalement tolérée bien sûr). Les flancs de carénage reçoivent 2 petits déflecteurs d’air transparent qui rehausse la protection au vent. Malgré son air massif et imposant, elle est légère. Je ne l’écrirai jamais assez. Avec un top case, elle est légèrement sensible aux vents latéraux. En roulant en duo, cela s’estompe un peu. De par son moteur à plat, son centre de gravité demeure très bas et cela permet des manœuvres aisées à basse vitesse dans la circulation urbaine ou des endroits plus inusités comme un pont couvert.

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InstRumenTation
L’asymétrie de la nacelle d’information est très distinctive. C’est là une marque de commerce bien reconnue. Je ne ferai pas la liste exhaustive de toutes les fonctionnalités du tableau de bord. Il y en a trop! Je vais surtout relever les points forts qui la démarquent. Comme vous pouvez vous en douter, ce n’est pas la technologie qui manque sur cette moto haut de gamme.

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Dans la partie supérieure, il y a le socle de réception pour le GPS. BMW nous a fourni le modèle Navigator V. L’entente avec le fabricant Garmin se poursuit. On peut retirer le GPS et l’apporter avec soi pour les mises à jour, préparer ses tracés et l’utiliser dans l’automobile. Il y a une certaine intégration avec les commandes de la moto. Très intéressant et plus sécuritaire.

Le tableau de bord proprement dit possède des indications blanches illuminées sur fond noir. De jour comme de nuit, c’est facilement lisible.

Les indications les plus usuelles y sont présentes telles que la vitesse, le jauge à essence, la température du liquide de refroidissement, l’odomètre journalier et total, la vitesse embrayée, le mode choisi selon les conditions de la chaussée (Route, Pluie, Dynamique), les informations de la chaine audio, la sélection du mode de précontrainte de charge, une information choisie selon vos préférences, l’horloge et le compte-tours. Comme toute nouvelle moto, il y a un temps d’adaptation, mais tout se lit très bien, pas de problème de reflet dû au soleil non plus. Le tout est complet. Je ne peux dire si c’est l’asymétrie du tableau de bord, mais cela m’a pris un certain temps à m’y faire. La lisibilité est bonne, mais la répartition des éléments d’informations n’est pas intuitive.

Martin Dupuis, Pilote d'essai
MagazineMoto.com

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