Je reviens tout juste du voyage Southern Italy Extreme avec Edelweiss Bike Travel.
Précisions d’entrée de jeu que je suis un client habituel de Edelweiss et bien que je leur aie occasionnellement donné un coup de main pour la mise en marché du côté Canadien, ce voyage, comme tous les autres, a été fait entièrement à mes frais.
Edelweiss offre quelques formules différentes pour ses voyages. Celui-ci est dans la catégorie "Ride4Fun".
Ça veut dire quoi, par rapport aux autres formules ?
D'abord, il n'y a pas de véhicule de support – tout doit tenir sur la moto pour la semaine.
Ensuite, les hébergements sont plus "typiques" – mais on est loin du rustique.
Puis, les journées seront plus longues, demandant plus d'énergie et d'endurance.
Finalement, toujours par rapport aux autres formules, il y a moins de visites, de pauses photos et de tourisme – ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas … il y en a moins.
Et les routes choisies sont un peu plus … extrêmes !
Cette formule s'adresse donc aux amateurs qui en veulent plus. Plus de routes, plus de défis, plus de paysages.
La présentation de ce voyage annonce 8 jours de vacances pour 6 jours sur la route. Partant du continent Américain, il faut compter une journée à l'aller et une journée au retour (à ma connaissance tous les organisateurs de voyages en moto font la même mathématique). Et dans ce cas spécifique, les 6 jours de route comportent 2 journées de repos (rest days). Ce sont deux journées où nous revenons au même hôtel le soir, ce qui permet l'option de rouler ou de se reposer et visiter localement. Il y a toujours une randonnée offerte pour les journées de repos, et personnellement je roule toujours chaque jour – mais il y a des gens qui apprécient de prendre une journée pour souffler et visiter.
On arrive
L'accueil se fait à l'hôtel de départ et il appartient aux participants de s'y rendre. Edelweiss demande habituellement d'arriver à l'hôtel du départ avant 15:00 hres le premier jour. La plupart des vols à partir du Canada permettent d'arriver à Naples sur la fin de l'avant-midi ou le début de l'après-midi et l'hôtel était à moins de 30 minutes de l'aéroport.
Il y aura l'accueil, une rencontre de présentation des guides et des participants. Les consignes de sécurité et les usages de la route en Europe seront présentés ainsi que les informations nécessaires à entreprendre le périple le lendemain matin. Cette rencontre aura habituellement lieu avant le repas du soir – plus on va vers le sud de l'Europe, plus le repas sera tard. L'assignation des motos se déroulera donc aussi habituellement avant le repas – c'est le temps de la mettre à sa main, d'y installer GPS et sac de réservoir, de faire un premier assemblage des bagages et d'ajuster la moto à nos besoins.
Viendra l'heure du repas, les premières conversations et par la suite le dodo bien mérité.
Premier matin.
L'heure du petit déjeuner est normalement assez tôt pour permettre aux participants de se préparer sans trop de stress. Dans la routine des voyages avec Edelweiss, le café du déjeuner est suivi du marquage des cartes. Chaque participant a reçu la carte routière dans son enveloppe personnalisée quelques semaines avant le départ. Tôt le matin, le guide installe sa carte là où aura lieu le briefing et il appartient à chaque participant de reporter sur sa carte le parcours annoncé pour la journée. Certains ne le feront pas puisqu'ils n'ont aucunement l'intention de quitter le guide. Personnellement, je marque toujours minutieusement ma carte, en plus d'avoir à l'avance les coordonnées de tous les hôtels dans mon GPS. Pourquoi ? Parce qu'il m'arrive de dire au guide "On se revoit ce soir" et de partir seul ou en petit groupe.
Il est impératif de prévenir le guide avant de se détacher du groupe. Ils sont habitués, mais ils doivent aussi s'assurer que tout le monde arrive sain et sauf à l'hôtel le soir. Et si quelqu'un disparaît sans avertissement, le guide doit le retrouver.
Il y a bien certainement quelques appréhensions, surtout s'il s'agit d'un premier voyage. Mais dans ce cas-ci, nous sommes une joyeuse bande de clients habitués et pour la plupart, nous nous connaissons déjà pour avoir fait quelques voyages ensemble dans le passé. Il est de mise d'être en selle pour l'heure convenue – dans ce cas-ci, pour les vieux habitués que nous sommes, tout le monde est prêt au moins 15 minutes à l'avance et nous nous mettons donc en route quelques minutes avant l'heure convenue !
On est partis !
Jour 1 – Naples à Pescasseroli (planifié 275 km, réel 252 km)
Normalement, les premiers kilomètres de route sont plus modérés, histoire pour le guide de s'assurer que tout le monde est capable de suivre le rythme. Dans ce cas-ci, il nous faut d'abord sortir de Naples. Si quelqu'un vous a déjà mis en garde contre la conduite automobile des Italiens … c'est un chaos organisé ! Nous nous en sommes tous sortis avec bonheur. Les participants de notre groupe qui sont plus habitués à la conduite au Canada anglais, en Norvège ou en Allemagne sont un peu déroutés – personnellement, j'y prends un certain plaisir.
Nous ferons un court arrêt aux fumerolles. Naples est tout près du Vésuve et de Pompéi – c'est volcanique à souhait dans la région. Avant même d'arriver au Volcano Solfarata près de Puzzuoli on peut sentir les vapeurs de souffre – facile à trouver, suit ton nez !
Trajet vers Sperlonga d'où nous pouvons voir la mer Tyrrhénienne. Les ruelles et escaliers accrochés entre les maisons et la falaise nous font découvrir des terrasses qui dominent la mer. Il serait difficile de s'y retrouver, et de voir les meilleurs points de vue, sans le guide.
Lunch à une terrasse dans le cœur du vieux village de Sperlonga – voilà un bon exemple de l'avantage d'avoir un guide avec nous … il n'y a pas beaucoup de touristes qui viennent ici. On mange local !
Nous faisons une pause sur une ferme d'élevage de "buffalo", comme dans mozzarella di buffalo !
Dans l'après-midi, nous passerons par le parc Monti Aurunci et nous pourrons goûter les premiers vrais segments de route en montagne, avec toujours des points de vues extraordinaires. Par moment, nous longeons la Via Apia, l'une des plus célèbres routes de l'empire romain, qui date de plus de 2000 ans. Rien à voir avec nos autoroutes trouées.
La pause de l'après-midi nous amène à la chute au cœur du village de Isola Del Liri.
Magnifique et apprécié !
La journée de route se terminera avec l'arrivée à Pescasseroli, petite ville logée au cœur du parc national des Abruzzes.
Jour 2 – Pescasseroli à Pescasseroli (planifié 190 km, réel 271 km)
C'est une des journées de repos, nous reviendrons ce soir au même hôtel. Personne ne prend congé et tout le groupe profite de la randonnée offerte.
Nous sommes au cœur du Parc National des Abruzzes et nous allons en profiter !
La pause de l'avant-midi nous permet de découvrir l'aqueduc Romain à Salmona et de jeter un coup d'œil au marché sur la place centrale.
En marge de l'itinéraire prévu, une surprise inattendue sera ajoutée. Un des ancêtres de ma conjointe est originaire d'un village des Abruzzes. Par la magie du courriel, la belle-famille me confirme le village d'origine. Vérifications faites sur la carte, on prendra un café tout près. Requête faite auprès du guide et confirmée avec le sous-groupe, nous ferons un détour par Prezza. Domenico notre guide n'est jamais venu à ce village et nous devrons nous renseigner un peu auprès des gens de la place pour confirmer que la fontaine que nous venons de passer est bien le cœur du village de Prezza. Quelques photos, une pensée pour le chemin parcouru par cet immigrant Italien à qui je dois, du moins en partie, de pouvoir partager ma vie avec ma conjointe. Le monde est tout petit.
Et on reprend la route !
Après le lunch, certains participants choisissent de retourner vers l'hôtel par le plus court chemin avec le guide Alan. Je me retrouve ainsi seul avec le guide Domenico. Il me demande si j'ai plutôt envie de retourner vers l'hôtel ou de rouler un peu plus … c'est mal me connaître. Il comprend rapidement que j'ai envie de rouler, qu'il m'accompagne ou non. Domenico me dit qu'il aimerait aller explorer un village où il n'a jamais vraiment eu le temps d'aller auparavant. Et on arriverait à l'hôtel plus tard que le restant du groupe … Qu'à cela ne tienne, on est partis !
On commence par se perdre un peu en arrivant à Ortona dei Marsi – on ne parle plus de rue ici, mais de sentiers de pavés qui serpentent dans le village et nous avons manqué l'affiche annonçant le cul-de-sac.
Mon GPS montre un sentier qui monterait jusqu'au sommet du village. On revient à la place centrale et Domenico me demande de l'attendre alors qu'il part en explorateur. Il reviendra quelques (plusieurs) minutes plus tard. On ne se connaît que depuis 2 jours et il n'a pas envie de me mettre dans le trouble. Je peux comprendre … Et Domenico me dit que ça passerait probablement, difficilement. Il roule sur une BMW F700GS quand même plus étroite et maniable que la 1200 GS que je roule avec les valises à pleine largeur.
Facile que je lui réponds, au besoin, je revirerai de bord.
Non, qu'il me répond, c'est trop étroit.
Alors je reculerai s'il le fallait.
Non me dit Domenico, trop abrupte et étroit.
Je regarde Domenico droit dans les yeux et je lui dis, "alors, nous irons par l'avant" en éclatant de rire !
Et que ça valait le coup !
Il y a bien sûr deux ou trois "virages" où j'ai dû mettre les pieds au sol et faire un trois ou quatre pointes.
Mais plus on avance et plus Domenico comprend que je ne le mettrai pas dans le trouble. La grosse GS progresse, parfois lentement, mais toujours par en avant.
Par moment, j'aurais pu échapper la moto qu'elle ne serait pas tombée au sol, elle serait plutôt resté coincée entre les murs des habitations.
La pente de certains sentiers est vraiment impressionnante.
Rendu au sommet, Domenico a mal pointé sa moto dans le dernier recoin et il devra descendre de sa moto pour la reculer et la réaligner à 270 degrés de notre arrivée.
Profitant de son erreur, je pointe la moto différemment et je peux repartir dans l'autre direction après avoir simplement reculé, littéralement, dans la porte d'une maison.
Cette excursion demeure, pour moi, un des meilleurs moments de ce voyage.
Il n'aurait pas été approprié d'y guider le groupe au complet, on serait encore là à ramasser et pousser des motos.
Il en est souvent ainsi lors de voyages avec Edelweiss – des surprises et des options sont offertes aux participants en fonction des désirs des uns et des capacités des autres.
Épingles à cheveux, sentiers pavés en montagne, cafés et gourmandises raffinées, châteaux et vestiges du passé nous ramèneront finalement à Pescasseroli à la fin de la journée.
Jour 3 – Pescasseroli à Melfi (planifié 290 km, réel 313 km)
Dès le départ, on roule vers le sud en direction des Apennins pour notre dose quotidienne de courbes. Le territoire de l'Italie est découpé en 20 régions dont les limites tiennent autant de l'histoire et de la géographie que de l'administratif.
Un passage par Benevento sera l'occasion d'une photo de groupe. L'arche de Bénévent a été construite entre 114 et 117 en l'honneur de l'empereur Trajan pour marquer l'ouverture de la Via Tajana, une variante de la Via Apia permettant de rallier Brindisi plus directement. Elle est étonnement bien conservée.
On sort aussi de la région des Abruzzes pour aborder la région de la Campanie dans le secteur des montagnes du Matese avec ses lacs aux eaux d'un bleu étonnant qui s'étendent dans les plaines où les villages fortifiés côtoient les bourgs médiévaux.
Ici encore, des courbes, des montagnes, des paysages à faire rêver (pas trop, on est au guidon d'une moto quand même !), quelques châteaux, un café et encore des courbes.
L'arrivée à Melfi marquera la fin de cette journée de route avec un coup d'œil au volcan du Mont Vultur, et une visite au château.
Jour 4 – Melfi à Matera (planifié 190 km, réel 224 km)
Nous quittons Melfi en faisant le tour du volcan Vultur et même en coupant littéralement à travers le cratère. La région est un véritable oasis de paix. Il s'agit aussi de la plus importante zone viticole de la région Basilicate et l’Aglianico del Vulture est un vin rouge, puissant – et fort bon !
La pause de l'avant-midi nous amène à Venosa avec son magnifique château et le café est le bienvenu dans la grisaille.
Dans l'après-midi nous passons par la région de Pouilles et un arrêt au Château Castel del Monte s'impose. Construction octogonale ornée de huit tours elles aussi octogonales et abritant une cour intérieure tout aussi octogonale, ce château est intriguant. Son histoire et même sa vocation demeurent entourées de mystères. La construction remonterait aux environs de 1250 et les spécialistes n'arrivent pas à s'entendre sur son usage. Mais c'est beau et intriguant. De plus, il est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Nous terminons la journée en arrivant à Matera – et quelle surprise !
Les grottes de Matera étaient habitées depuis la nuit des temps, et le peuple des Sassi vivait à l'abri de la civilisation jusqu'aux années 50 alors que le gouvernement Italien en a forcé l'évacuation pour des raisons d'hygiène et de santé publique. Des centaines de familles, hommes, femmes, enfants et animaux vivaient en harmonie dans les grottes – littéralement en symbiose les uns avec les autres. Matera est reconnue au patrimoine de l'Unesco comme étant le meilleur exemple de l'adaptation de l'homme troglodyte avec son environnement.
C'est aussi le lieu où Carlo Levi (écrivain, médecin, peintre, journaliste et homme politique italien) a été envoyé en exil par le gouvernement fasciste. De son séjour à Matera il sortira une œuvre marquante (Le Christ s'est arrêté à Eboli, 1979) – qui deviendra un point pivot de la renaissance de Matera. De nos jours, il y a une vie nouvelle à Matera et le village est rendu célèbre par les films qui y ont été tournés; La passion du Christ (Mel Gibson, 2004), L'Évangile selon St-Mathieu (Pier Paolo Pasolini, 1964) parmi d'autres.
Notre hôtel est aménagé à même le réseau de grottes – une expérience unique !
Nous montons à pied au village surplombant les falaises où sont nos grottes pour le repas du soir et nous en profitons pour visiter un peu les environs.
Jour 5 – Matera à Matera (planifié 225 km, réel 246 km)
C'est la seconde journée de repos de ce voyage et quelques participants en profiteront pour se la couler douce à Matera. Pas pour moi puisque je sais que nous visiterons en début de soirée.
La journée débute par un passage à Craco, village maintenant évacué puisque le sol s'est avéré trop instable pour supporter les habitations. À la fois beau et désolant.
La route d’aujourd’hui nous amènera dans la région de la Basilicate, avec en particulier Castelmezzano située dans ce qu'il est commun d'appeler les petites Dolomites (pour avoir roulé pas mal dans les Dolomites, je confirme, on s'y croirait presque).
Toute la journée sera passée dans les montagnes où les villages médiévaux se succèdent. Accrochés aux flans des montagnes escarpées, ces villages sont tous plus beaux les uns que les autres et je suis toujours surpris de voir que des hommes et des femmes s'accrochent, littéralement, à vivre dans de tels environnements. Mais que c'est beau !
À Castelmezzano, Domenico a une conversation animée avec le policier local qui ne veut vraiment pas qu'on laisse les motos sur la place centrale. Il y a un stationnement pour les touristes là-bas, loin plus haut. Le chemin pour s'y rendre vaut le détour ! Nous sommes un peu en dehors de la saison touristique et Domenico devra frapper à quelques portes pour trouver un restaurateur qui nous sustentera- le repas préparé à la sauvette avec les spécialités du coin sera un des meilleurs de tout le voyage !
Au retour de cette journée, nous faisons une visite guidée, à pied, de Matera.
Notre guide Domenico a déniché une ressource unique pour notre visite de Matera. Notre guide à pied Michele Zaca est le petit-fils du dernier habitant à avoir quitté Matera. Dans les faits, son grand-père n'a jamais vraiment quitté Matera et il déjouait les autorités pour continuer à habiter sa grotte.Michele a fait le travail de retranscription des mémoires de son grand-père et ce sont ces documents qui ont servi de base à la reconnaissance de Matera au patrimoine de l'Unesco – c'est dire combien il est intimement lié à l'histoire du lieu et de ses habitants. Ses récits sont aussi intéressants que l'histoire des lieux.
Matera jouit depuis plusieurs années d'un renouveau et d'un dynamisme surprenant. Les grottes sont devenues "in" et elles commandent un mode de vie particulier.
Jour 6 – Matera à Naples (planifié 320 km, réel 349 km)
La dernière journée de ces voyages a toujours le même effet sur moi. Une espèce d'ambivalence entre la joie d'éventuellement revenir à la maison et la tristesse que le voyage, et ses découvertes, s'achèvent. Il y a aussi les nouvelles amitiés et le contact toujours réjouissant avec ceux qui ont déjà partagé la route – les prochains projets prennent déjà forme.
Mais pour le moment, nous prenons la route pour retraverser la région de la Basilicate et retourner en Campanie par le biais du Parc National de Cilento. La route d'aujourd'hui nous amène à faire un peu d'autoroute pour éviter une partie de la congestion autour de Naples. Notre guide Domenico et son acolyte Alan connaissent bien la région et ils nous guident vers un point de vue absolument fantastique de l'autre côté de Naples. On pourra y jeter un dernier coup d'œil sur la baie et le port de Naples, mais aussi, et surtout, sur le Vésuve.
Le cœur de la ville compte plus de 2500 ans d'histoire et plusieurs secteurs de la ville ont échappé aux influences touristiques. La vue sur le golf de Naples est vraiment impressionnante.
Nous aurons aussi l'occasion de goûter la vraie circulation à l'italienne pour arriver à destination. Il faut le vivre pour le croire. Les essaims de scooters qui bourdonnent aux intersections, les motos qui font de l'inter-file (c'est vraiment agréable de remonter une file aux intersections), les camions qui papillonnent d'un côté à l'autre des rues et les voitures, de la plus vétuste aux plus rutilants bolides qui s'entremêlent dans un chaos bruyant – il faut une bonne dose d'assurance au guidon de la moto pour suivre le flot.
Revenus à l'hôtel qui nous avait vus entreprendre ce périple, nous remettons les motos et défaisons les bagages. Comme à chaque fois, tout le monde est un peu silencieux, tiraillé entre les joies du voyage et la préparation du retour le lendemain.
Le souper final sera joyeux, plein de salutations, d'anecdotes et de promesses de se revoir … sur un bout de route quelque part dans le monde. Et on se rappellera les embouteillages causés par les traverses de moutons.
Quelques réflexions
Sur ce voyage, en comptant les 2 guides, nous parlions 5 langues différentes autour de la table mais partagions tous une passion commune, la moto !
J'y ai retrouvé des amis de route qui viennent d'ailleurs au Canada et de l'Allemagne. J'y ai découvert de nouveaux amis qui viennent d'Australie et de la Suède.
Et les deux guides étaient Italiens. Les nations unies par 2 roues et la passion de découvrir le monde.
À la prochaine !
Les guides de Edelweiss maintiennent quotidiennement un blog avec une section spécifique pour chaque voyage. Celui de ce voyage-ci se trouve au lien suivant (à lire de bas en haut) : https://www.edelweissbike.com/en/blog/?p=33017
La page descriptive de ce voyage, avec les prochaines dates et les prix, se trouve sur le site web de Edelweiss (en anglais) : https://www.edelweissbike.com/en/touren/?c=4SI
Alain Labadie,
Éditeur en chef, MagazineMoto.com
