Prise en mains de la Victory Gunner 2015
Domptée, la bête ?
Je suis persuadé que les concepteurs de chez Polaris l’on fait intentionnellement : cette moto est sexy ! C’est viril de s’assoir dessus et de la piloter, d’avoir ce gros réservoir entre les jambes comme prolongement de soi et toute cette puissance callipyge. Ça donne une impression forte rarement aussi bien évoquée qu’assumée.
C’est facile d’enfourcher la Gunner car la selle est très basse (25 pouces – 63,5 cm). La position des jambes allongées favorise le confort.
La suspension avant est un peu sèche mais on oublie vite ce détail car la suspension arrière travaille efficacement et est calibrée en mode douceur. Vraiment un bon coup de ce coté.
La transmission possède 6 vitesses ce qui est très apprécié pour adoucir le ronronnement de la bête et pour économiser à la pompe.
Le cœur de cette moto est un immense moteur de 106 po3 (soit 1737 cm3) bicylindre en V de 50 degrés. C’est énorme pour une moto de ce poids. L’accélération est enivrante ! Elle dégaine rapidement la Gunner. Il y a de la poignée et ça ne cesse d’accélérer. C’est brutal mais ô combien agréable. Sourires garantis.
Les pots d’échappement, tout noirs coupés à angle, laissent présager la présence de ce gros moulin : un léger grognement perpétuel qui ne demande qu’a rugir si on lui tord la poignée. Ce n’est pas désagréable, loin de là.
Le cadre, les roues, les pots d’échappement ainsi que le moteur sont noirs. La bête est de noir vêtue et projette une image de « bad boy », avec raison.
Est-elle domptée ou encore sauvage ?
À vous de le découvrir. Mais chose certaine, le plaisir de la conduire, la douceur de roulement globale, la position de conduite décontractée, cette sensation de virilité et surtout l’exaltation de l’accélération vous mettront sur la piste.
Collaboration spéciale de : Martin Dupuis
Cet essai a été rendu possible grâce à la collaboration de : Motos Illimitées (Québec)