Point de Friction #1 – Mars 2019

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Point de Friction #1 – Mars 2019

Le choix d’un nom…

Pour répondre à la demande de notre sympathique éditeur, j’ai accepté de vous pondre une  chronique qui a pour but de vous faire découvrir ma vision particulière du monde de la moto…

Qui dit chronique régulière (environ à chaque mois) signifie devoir trouver un nom pour cette même chronique. Dans la vie en général, et dans le monde de la moto en particulier, le choix d’un nom implique souvent le succès ou la débandade pour un produit. Si de nos jours les motos arborent un nom invoquant l’aventure, les grands espaces et déserts (Adventure, Super Ténéré, Africa Twin), il n’en fut pas toujours ainsi.

Les marques disons « ancestrales » telles qu’Indian et Triumph puisent présentement dans leur sac à dénominateurs afin de ressusciter des noms jadis célèbres tels que Scout et Chief pour la première et  Speed Twin, Tiger et Thruxton (dénomination qui appartenait en fait à Vélocette entre 1965 et 1971!) pour n’en nommer que quelques-unes.

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Personnellement, je préfère des dénominations invoquant un nom célèbre plutôt qu’une série de lettres et de chiffres référant plus à un code postal qu’à un nom de machine à faire rêver. Je suis un nostalgique, je sais… Mais comme je me plais à répéter à mes deux fils (trippeux eux aussi de moto, allez savoir pourquoi !), dans mon temps, les noms des motos évoquaient quelque chose et certains ont très bien vieilli, se faufilant même jusqu’à aujourd’hui !  

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Qui se souvient des Honda Elsinore, baptisées en l’honneur de la fameuse piste de motocross du même nom? Moi si, et je n’ai pas de mérite, l’une eut l’honneur de m’initier au monde de la moto (50cc) et une autre (250cc) fut la première monture de mon frère aîné, qui s’en départi un an avant ma poussée de croissance, m’empêchant de lui tordre la poignée ! Toujours chez Honda, qui n’a pas rêvé de posséder une Interceptor, Nighthawk ou Magna ? Même aujourd’hui les noms comme VMax, Ninja et Katana sont toujours d’actualité même si ils originent des années  80. Du côté des fabricants italiens, l’inspiration demeure constante et les noms évocateurs donnent souvent une impression de vitesse même à l’arrêt. Qu'on pense aux Aprilia Tuono (tonnerre), Ducati Diavel ou Monster et MV Agusta (et non pas Augusta comme certains le prononcent!) Brutale. Eux ils l’ont l’affaire les Amé…  euh Italiens ! 

La Gaspésie… Une balade à moto qui fait un bien fou à l’esprit et au corps !

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D’autres noms sortent on se demande de quelle provenance, tellement ils sont aussi difficile à prononcer en anglais ou en français et semblent désigner… on ne sait quoi.
Des exemples ? Van Van, Ruckus, Niken, Versys, Svartpilen. Ou encore un nom un peu trop intimidant pour la puissance développée par la dite moto : Rebel (mono 300cc ou Bicylindre de 500cc) et Savage (maintenant appelée Boulevard S40) propulsée par un docile mono de 650cc. Certaines marques ne se casseront carrément pas la tête en y allant directement avec le nom de code de la machine, avec bien souvent une signification pour chaque lettre de l’acronyme, par exemple la défunte BMW R1200C (R : moteur boxer bicylindre à plat, 1200 : la cylindrée, C : Custom). C’est définitivement moins inspirant qu’une Moto Guzzi California, mais au moins ça nous donne une idée de quoi on parle…

Vous pouvez être en accord ou en total désaccord avec mes positions et c’est ce qui fait le plaisir d’écrire cette chronique. Je ne prétends pas posséder le savoir universel. Et c’est aussi rendu ici que je vous annonce le comment et pourquoi j’ai choisi ce nom de chronique. Au premier abord, je croyais pouvoir pondre un nom comme ça en notant ce qui m’inspirait tout en regardant une série sur Netflix en compagnie de ma douce… J’en avais trouvé des bons à mes yeux (La première en bas, Contre-braquage, Série de courbes), mais une fois passé le comité familial et ensuite le regard désapprobateur de mon éditeur, je dus retourner à ma réflexion… Pour finalement pondre le titre que vous apercevez en haut de cette page. Exactement comme pour le choix d’un nom de moto, la réflexion se doit d’être sérieuse et approfondie. Trouver un titre qui a un double ou même un triple sens peut sembler simple, mais lorsqu’il doit se concentrer sur un sujet unique (moto) le choix devient vite restreint. Donnez-lui le sens que vous voudrez (point de friction : dans le sens d’embrayage, d’absence de friction entre personnes ou encore le point où justement débute la dite friction entre deux êtres ou plus !), c’est justement là le but de ce titre ! 

La Gaspésie… Une balade à moto qui fait un bien fou à l’esprit et au corps !

Lorsque j’écris une chronique, mon objectif est de soit : vous divertir, vous instruire ou encore vous faire rire ou sourire. Si une chronique n’atteint pas au moins un seul de ces trois buts, j’aurai raté ma cible.

À date, je crois ne pas l’avoir manqué souvent ! 😉

Marc Paradis, Éditeur Senior
MagazineMoto.com