Une aventure de l’Action de grâce avec les motos TM : essai des modèles de démonstration

Lors du long week-end de l’Action de grâce, Seb et moi avons eu la chance d’emprunter deux motos de démonstration de Backcountry Motorsports : les TM EN 250 ES Fi 2T et EN 300 ES Fi 4T 2024. Nous avions hâte de les essayer dans les superbes et rudes terrains de Bear Creek, près de Kelowna, en Colombie-Britannique. Le samedi matin a commencé tôt, avec l’excitation familière de charger la fourgonnette et de se préparer pour un week-end complet de pilotage. Nous avons retrouvé nos ami·e·s sur place, Zoë Verbauwhede et son conjoint, Joe, pour une randonnée à travers la forêt récemment brûlée qui s’étend derrière leur maison. C’est toujours une expérience douce-amère d’admirer la beauté de la régénération naturelle après un feu, mais cela crée aussi des conditions de pilotage épiques.

La deuxième journée s’est déroulée en compagnie de Seb, Zoë, Ashley et notre chère amie et photographe préférée, Carolyn Genovese de Five Five Media, venue immortaliser la magie de l’instant. L’ambiance était parfaite! On se sentait véritablement chez nous pour le week-end, grâce à l’hospitalité de gens formidables.

Passons maintenant au cœur du sujet — ces chefs-d’œuvre italiens. J’ai l’habitude de conduire une Honda 250 RX et plus récemment une GasGas EX 300 2023. J’étais donc curieuse de voir comment ces TM allaient se comparer. Spoiler alert : elles ne m’ont pas déçue!

TM EN 250 ES Fi 2T: une « screamer » dans les sentiers

© Carolyn Genovese

Première à l’essai : la EN 250 ES Fi 2T. En quelques minutes à peine, j’ai compris que cette moto avait de la puissance à revendre. Ce qui m’a vraiment impressionnée, c’est la régularité de la livraison de puissance et de la réponse de l’accélérateur. C’est, de loin, la moto deux-temps la plus constante que j’ai pilotée. Et ce niveau de prévisibilité procure un contrôle exceptionnel, surtout quand le terrain devient technique.

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Le moteur deux-temps à injection de 250 cm3 aime hurler, comme on pouvait s’y attendre, mais sa fluidité était d’un autre niveau. Tant qu’on garde le contrôle, cette moto est une vraie perle. Ou, comme j’aime l’appeler : une « screamer ».

© Carolyn Genovese

Comparée à ma GasGas EX 300, j’ai remarqué quelques différences majeures. Notamment, l’étagement des vitesses. Sur la GasGas, je roule souvent en deuxième dans les zones techniques. La EN 250, en revanche, m’a gardée en première la plupart du temps. Une sensation différente, certes, mais pas désagréable. En fait, cela la rendait extrêmement agile dans les zones serrées et lentes, où la précision est cruciale.

J’ai aussi trouvé qu’elle pardonnait bien les erreurs d’embrayage. La moto calait rarement, même lorsque je pensais l’avoir poussée un peu trop. Un avantage majeur lorsqu’on navigue des passages délicats.

© Carolyn Genovese

L’ergonomie de la EN 250 ES Fi 2T vous pousse vers une position de pilotage agressive et sportive. C’est une moto qui ne laisse aucune place à la paresse — pas de relâchement ici. Que ce soit en faufilant entre les arbres ou sur les dalles rocheuses de l’Okanagan, la EN 250 vous pousse constamment à rester concentré. Taillée pour la vitesse, elle donne envie d’aller toujours plus vite et plus fort.

© Carolyn Genovese

Une des belles surprises du week-end a été la rapidité avec laquelle je me suis adaptée à cette moto pour les manœuvres techniques. J’ai pratiqué des « clutch ups » et des « pivot turns », et, à ma grande surprise, j’en ai réussi plusieurs avec aisance. La moto me semblait une extension naturelle de moi-même — ce qui n’arrive pas souvent dès le départ. Cette connexion instantanée est rare et témoigne de la qualité d’ingénierie de ces machines.

© Carolyn Genovese

La suspension de la EN 250 ES Fi 2T mérite aussi qu’on s’y attarde. L’ensemble KYB est une révolution comparée à la suspension à air WP de ma GasGas. La différence est frappante, surtout après une journée complète dans des terrains rocheux. Le système KYB absorbait les chocs comme un champion, me laissant moins fatiguée et plus confiante pour continuer à pousser la machine.

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© Carolyn Genovese

Bref, je me suis éclatée sur la TM EN 250 ES Fi 2T. Sa puissance, sa précision et son caractère sportif en font l’une des motos les plus excitantes que j’ai essayées depuis longtemps. J’ai déjà hâte de tester la EN 300 pour voir comment elle se compare — et peut-être bien en faire ma prochaine monture italienne.

TM EN 300 ES Fi 4T: Puissance douce en forêt 

© Carolyn Genovese

Ensuite, embarquez avec moi sur la TM EN 300 ES Fi 4T. J’ai toujours été davantage du type motos quatre-temps, ayant passé pas mal de temps sur mon Honda 250 RX 2019. Mais j’ai appris à apprécier la puissance brute et l’agilité des deux-temps ces dernières années.

Cela dit, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec une moto quatre-temps de 300 cm3 dans un terrain aussi technique et exigeant que celui qu’on fréquente habituellement. Serait-elle trop lourde? Trop puissante pour les sentiers rocailleux et étroits? Je suis ravie de vous dire que la EN 300 a surpassé toutes mes attentes.

© Carolyn Genovese

Pour une moto de cette cylindrée, la EN 300 ES Fi 4T m’a semblé incroyablement légère et réactive. La traction était parfaite et la moto montait sans effort apparent.

Que ce soit dans des montées raides et rocheuses ou à travers des sentiers étroits et sinueux, elle tenait parfaitement le cap. Dans les situations où je m’attendais à devoir poser un pied ou forcer le passage, elle grimpait comme si de rien n’était. Sa répartition du poids et sa conception générale la rendent trompeusement légère. Cela m’a permis de rouler en toute confiance dans les zones les plus difficiles.

© Carolyn Genovese

Tout comme sur le modèle 250, l’embrayage et la pédale d’accélération de la EN 300 offraient une sensation de contrôle exceptionnelle. Cela m’a permis de faire des micro-ajustements en temps réel, particulièrement dans les montées techniques où chaque centimètre compte.

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La moto était d’une douceur incroyable! Même après une journée intense de pilotage, je n’étais ni endolorie ni épuisée — grâce, en grande partie, à cette suspension KYB.

J’ai aussi testé la EN 300 au parc Endurocross, avec ses barrières de béton, ses troncs et ses rochers. Elle s’est comportée à merveille! La douceur de la suspension, combinée à sa puissance et son contrôle, m’a permis de franchir les obstacles sans hésiter.

© Carolyn Genovese

Autre point marquant : la moto semblait parfaitement naturelle à haute vitesse. Faire des wheelies et franchir des obstacles à pleine vitesse se faisait tout seul. Ce n’est pas quelque chose que j’attends habituellement d’une quatre temps en terrain technique. La EN 300 ES Fi 4T m’a inspiré confiance, et je me suis surprise à réussir des manœuvres que je pensais devoir pratiquer plusieurs fois avant de les maîtriser.

J’ai particulièrement hâte d’amener la EN 300 4T sur une piste. Je veux voir comment elle se comporte dans les virages rapides et les gros sauts! Sa puissance, sa douceur et sa légèreté me laissent croire qu’elle sera tout aussi impressionnante sur circuit qu’en forêt. J’ai hâte de la pousser à fond dans un environnement plus ouvert.

Clôture du week-end avec nos motos TM

© Carolyn Genovese

Nous avons conclu notre week-end en équipant la moto d’aventure de Zoë ainsi que la TM EN 250 en démo d’un kit graphique. C’était la façon idéale de mettre fin à ces quelques jours incroyables passés avec des gens formidables et des machines de haut niveau. Un immense merci à Backcountry Motorsports pour leur générosité. Seb et moi avons déjà hâte de remonter sur une moto TM dans un avenir rapproché!

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